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 IN EXTREMIS Newletter #17

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PostSubject: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:12

bonjour, la newsletter IN EXTREMIS #17 sort cette semaine avec en interviews ATARAXIE, PITBULLS IN THE NURSERY et KRAGENS. 300ex gratuits seront distribués sur Lille et au-delà. en PJ, veuillez trouver mes critiques de prods/autoprods telles qu'elle y paraitront.
Jean.

IN EXTREMIS newsletter #17
- december 2005 –
(300 free copies)

3 – wake pig cd / Metal Blade
Estampiller néo ces numérologues new-yorkais serait trop réducteur. C’est vrai que le raccourci est tentant : basse calquée sur Korn, mélodies torturées, groove vicieux… Mais ce 3ème album est bien plus intéressant qu’un énième skeud fast-food pour boutonneux pré-pubères. Déjà le chanteur évite phrasés rappés ou tout autre hurlements de hardcoreux. Non, son style lorgnerait plutôt du coté de Waltari : émotion est donc le maître mot pour le définir. Et musicalement il faut avouer qu’ils laissent libre court à une imagination collective débridée : percus latino, feeling funk, acrobaties polyrythmiques, voilà le genre de disque sur lequel tout métalleux un minimum ouvert devrait tendre l’oreille. Un peu soft mais les Faith No More et Tool addicts risquent de tomber raide.

AGONY – my turn to die cd / Ifa
On aurait tord de croire rapidement que tout ce qui émane de République Tchèque est excellent. Voici la preuve du contraire avec ce death-metal gothique (proche par moments des vieux Moonspell) tout simplement consternant de médiocrité. Nappes de claviers ultra cheap, chanteuse insupportable, riffs tout gentillets, rien n’arrivera à rattraper le tir sur ce skeud ô combien navrant de bout en bout. Ceci étant sensé être leur 4ème album, c’est à vous foutre le tournis un désastre pareil ! Un exemple de plus qui tend à prouver que n’importe qui peut aujourd’hui enregistrer une merde et essayer de nous la fourguer dans les bacs.

AKERCOCKE - words that go unspoken, deeds that go undone cd / Earache
Y a comme ça des groupes profondément à part, dont on attend les nouvelles œuvres fébrilement. Ces anglais frappadingues qui adorent brouiller les pistes sont de cette race. "Choronzon", leur fabuleux précédent méfait m’avait mis sur le cul. Sachez d’emblée que celui-ci lui est très différent. Plus complexe, presque progressif, de moins en moins black-metal au fil du temps mais d’avantage death/thrash, ce nouvel opus est blindé d’influences rock sombre à la Killing Joke. Voilà un concentré d’excentricité extrême sur cd, avec voix claires contre nature et basse anticonformiste. Pourtant j’ai du mal à le trouver aussi réussi que "Choronzon". Mais bon, après une 10aine d’écoutes supplémentaires mon avis sera peut-être différent… Voilà le type de skeud qu’il faut laisser mûrir.

ANTHEMON – kadavreski cd / Thundering
3ème album pour les parisiens Anthemon qui ont viré leur chanteuse (bonne nouvelle), ce disque sonne d’emblée beaucoup plus progressif. Toujours aussi sombre mais plus alambiqué, leur doom subit ici une véritable mutation alimentée par un sens créatif hors du commun. La pièce maîtresse du disque, c’est incontestablement cet incroyable 1er titre "Kadavreski", long de 23 minutes, dont l’originalité réside dans le fait qu’il ait été composé simultanément par chacun des membres du groupe sans que ceux-ci ne sachent ce que les autres composaient de leur coté (pratique empruntée au mouvement surréaliste). Les 3 autres chansons témoignent d’une aisance à créer des atmosphères grandioses rappelant Nile par moments, sans la patte brutal/death. Car ici tout n’est que tristesse à la profondeur abyssale.


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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:13

ARCKANUM / SVARTSYN – kaos svarta mar split-cd / Carnal
Rrraaahhhh lovely, quel split fabuleux mes aïeux ! D‘un coté le mythique troll Arckanum et son pagan/black sulfureux : riffs terribles, mélodies guerrières, chant diabolique et très bon son pour des compos courtes à l’impact immédiat. Achat vivement recommandé pour tout fan de Kampfar et Thy Serpent entre deux escapades nus dans les bois. De l’autre coté, c’est Svartsyn et son black-metal traditionnel ultra efficace. Plus radical qu’ Arckanum, entre Watain et Bathory, le black malsain de ces suédois atteint des sommets sur le monstrueux "Skinning The Lambs". Décidément, les valeureux guerriers vikings d’hier ont engendré de bien belles descendances.

ARCKANUM – the 11 year anniversary album cd / Carnal
Du Arckanum, t’en re-veux ? Ça tombe bien, y en re-n’a. Mais là franchement c’est de la bonne grosse daube de compétition. Sensée célébrer la déjà longue carrière en solo du troll suédois Shamaatae, cette compile souffre d’abord d’un son de latrines. Ensuite musicalement, le fan invétéré n’aura droit qu’à des fonds de tiroir miteux. Des inédits pas très recommandables jusqu’aux fouttages de gueules flagrants qui partent en couilles, voilà le menu calamiteux de ces réjouissances putrides. Grotesque était le nom du gang mythique où officiait Shamaatae en temps que batteur, grotesque sera l’adjectif qui résume au mieux cette chro. La boucle est bouclée.

ASHURA – at the dawn of your deterioration cd / Thundering
Avec un nom franchement pas emballant, voici le 1er opus de ces amiénois d’origine. "L’homme de Picardie", vous vous souvenez ? Cette série chiante à mourir des 70’s qui ferait aujourd’hui passer Derrick pour un blockbuster américain blindé de cascades. Et bien, Ashura c’est complètement l’inverse. Jamais on se fait chier avec ce skeud. Entre death-metal, thrash, grind et hardcore, ces mabouls sont du genre à ne surtout faire de tri dans leur torrent d’idées. Ça part dans tous les sens à la fois bordel ! Ça blaste hystériquement sans jamais lasser, des plans ultra techniques y cotoient de pures déflagrations thermonucléaires, et les mosh-parts sont de pures merveilles. Entre Pantera, Nostromo, Cephalic Carnage et Dying Fetus, ces petits gars sont bien décidés à laisser des souvenirs chez ceux qui auront eu le plaisir de croiser leur route. Et une reprise de Death en bonus est là pour définitivement prouver qu’on n’a pas affaire à des manches.

BLACK BLEEDING – the awakening k7 / Nihilistic Holocaust
Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes. C’est ce qui me vient en tête après écoute attentive de cette excellente démo.  Car sur une base black/death-metal old-school primaire très entraînante, ces belges n’hésitent pas à faire souffler un esprit païen matérialisé en des superbes mélodies guerrières sur lesquelles n’auraient pas craché Primordial eux-mêmes. La voix bien gutturale du bourreau de service rythme les sentences, tour à tour ultra rapides et dévastatrices rappelant par là Incantation, ou plus posées presque heavy-metal. Du coté des ambiances, on se fraie un chemin en plein fog glauque et mystérieux, des atmosphères n’étant pas sans rappeler ces histoires passionnantes de Poe ou de Lovecraft. Un groupe à la personnalité déjà bien trempée, les fans d’ Agressor acquiesceront. [ 3€ pc la k7 à > gabsk@anadoo.fr +  www.listen.to/blackbleeding ]

CRAFT – fuck the universe cd / Carnal
Se répandant en miasmes impurs, inexorablement la contagion avance. 3ème salve pestilentielle pour nos suédois préférés de retour avec un disque plus mélancolique au son un chouïa plus propre. Attention, on a toujours droit à un black old-school dissonant aux racines rock prononcées (voire punk), mais les parties brutales sont moins nombreuses, les passages dépressifs et torturés dorénavant plus présents. Et la force indiscutable du disque, ce sont ces tonnes de riffs oppressants où les cordes semblent vomir un mal-être absolu, fatalement incurable. Un Craft plus contrasté donc mais toujours exceptionnel, et pas si éloigné que ça des norvégiens Khold (avis aux jeunes gens de bon goûts).

DA GRIND – split cd / Dead Cirkus
Voici une alliance qui défrise, jugez plutôt : 4 formations françaises rivalisant de sauvagerie et de dextérité gutturale réunies sur un split 100% grind. C’est le grind/death des Disaster qui ouvre le feu. Reportez-vous à ma chro de leur démo dans le numéro précédent, c’est exactement le même matériel qui nous est refourgué ici, très bon au demeurant. A peine eu le temps de retrouver mes esprits, c’est Elysium qui débarque et son grindcore pur jus totalement jouissif. 3t dévastateurs qui ramoneront votre cheminée pour tout l’hiver. Sickbag prend le relais et là on navigue en des eaux plus deathcore à la Misery Index/DEP. Un style qui s’avère plus travaillé, plus chaotique aussi. Et c’est le grind/punk old-school de Desecrator qui nous achève sans aucune pitié : un son crade, des voix en retrait au profit d’une section rythmique grondante comme un troupeau de mammouths en rut. Voici un split bien furax qui va vous faire saigner par tous les trous. [ dispo pour 9€ pc à : Roscoet Gautier, 2 lot. croix lanauve, appt 9, 16000 Angoulême + www.deadcirkus.com ]

DARKESTRAH – embrace of memory cd / No Colours
Avec des racines implantées au Kirghizstan, petit état de l’ex-URSS coincé entre la Chine et l’Ouzbékistan, voici Darkestrah qui est en fait le projet parallèle d’Asbath, batteur chez Nargaroth. Effet purement promo destiné à créer un buzz autour du groupe ou réelle origine, j’en sais foutre rien. Mais toujours est-il que musicalement le groupe excelle dans un registre pagan/black bourré d’atmosphères envoûtantes, enrichi par l’ajout discret d’instruments folk. Les mélodies sont poignantes, parfois presque doom à la My Dying Bride lorsque les violons pointent leur nez. Les vocaux un peu en retrait sonnent eux typiquement black, et rythmiquement parlant ça tape plutôt dans le mid-tempo guerrier. Un bon disque au son très puissant (mixé par Kanwulf de Nargaroth).

DEATHSTARS – termination bliss cd / Nuclear Blast
J’avais pas trop apprécié le précédent méfait de ces suédois, un 1er jet trop quelconque sans réellement de titres accrocheurs. 2nd essai et progression énorme. Au niveau vocal on croirait carrément entendre l’organe caverneux de Carl MacCoy des Fields of the Nephilim, très impressionnant ! Musicalement ça pulse, ça groove entre The Kovenant, Tiamat, Zeromancer, 69 Eyes et les Sisters of Mercy : bref un disque goth/élektro/rock commercialement très pensé qui fonctionne admirablement grâce à une pléthore de tubes imparables. N’espérez pas ici de guitare tranchante, tout n’est que riffs basiques, mélodies pop/goth glaciales qui se scotchent dans un coin du cerveau sitôt entendues, et furieux beats dansants. Venant d’ex-Swordmaster, y a de quoi se poser quelques questions quant à l’honnêteté d’une telle démarche… Mais si un boys-band au look de cadavres vous branche, là c’est quand même le top.


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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:13

DEBAUCHERY – torture pit cd / Black Attakk
Un savoir-faire indéniable mis au service d’évidents opportunistes, revoici les Six Feet Under teutons. La recette ne change pas et nous propose un death-metal monolithique calqué sur la bande à Chris Barnes : riffs gras du bide, accélérations à doses homéopathiques et groove rock à la Ac/dc. Rien de neuf à l’horizon, même si ça a même le mérite d’être plus varié que SFU (pas trop difficile en même temps), un poil plus brutal également avec de fortes influences Cannibal Corpse par moments. On déplorera par contre quelques facilités flagrantes du style de cette chanson atmosphérique calquée sur un Hypocrisy en petite forme, ou une version rock Nirvanesque à gerber d’un de leurs anciens titres. Le reste est écoutable, mais d’un banal.

DEMIRICOUS – one cd / Metal Blade
Signer Slayer reste le plus gros fantasme de tout boss de label. Mais comme la bande à Araya préfère jouir du confort des majors, Metal Blade peut toujours se gratter. Pour compenser, ils nous ont dégotté une copie des maîtres es thrash californien. Riffs ultra pompés, batteur qui tente d’arriver au genou du grand Lombardo (pas évident, hein), il n’y a guère que le chanteur qui fasse l’effort de se démarquer de l’ombre Slayeresque. Lui c’est Brett Hoffmann (Malevolent Creation) qui semble l’avoir traumatisé. C’est pas beau de tricher mais bon, pour un 1er essai on ne leur en voudra pas trop. Surtout que ce disque s’écoute avec un plaisir réel. Reste à espérer que Demiricous s’affranchisse à l’avenir de ses influences trop voyantes.

EDGUY – rocket ride cd / Nuclear Blast
Talentueux musiciens bourrés d’humour, j’affectionne particulièrement ces teutons qui perpétuent avec noblesse un heavy-metal que certains s’empresseraient de qualifier de daté. Moi j’adhère. Mais le mcd qui a précédé ce nouvel opus a eu le don de me faire douter. Edguy allait-il virer sa cuti ? En fait, la bande à Tobias Sammet a juste décidé de sonner plus basique que sur ses grandiloquents prédécesseurs "Hellfire Club" ou "Mandrake". Un Edguy plus sobre et direct donc, plus rock américain dans l’esprit, toujours fidèles à ses maîtres à penser Helloween et Maiden mais qui s’octroie quelques douceurs douteuses à la Scorpions, voire même Bon Jovi. 2/3 de heavy-rock succulent, 1/3 de soupe à la grimace, voilà le menu du jour.

ENSAMHET – les siècles se sont écoulés cd / Duke
Ambiances sépulcrales et atmosphères supra glauques au programme de ces réjouissances d’outre-tombe. Projet parallèle pour 2 membres de Baël (true black), voilà le 1er album d’ Ensamhet au son ultra underground. Des guitares qui chantent telle une scie circulaire tailladant tes poignées, un "chanteur" hallucinant au timbre caverneux éructant des textes d’une poésie macabre, entre les grognements d’un démon agonisant et des râles d’extases bestiales. On pense à Mortifera, Xasthur ou Darkthrone, bref à un black-metal jusqu’au-boutiste et suicidaire, radicalement glacial, emprunt d’une aura fascinante. Peu de groupe parviennent à créer un tel sentiment paradoxal entre attraction et répulsion. Ensamhet appartient définitivement à cette race des saigneurs.

FALL OF THE LEAFE – vantage cd / Firebox
A l’image d’Amorphis qui, skeud après skeud s’est affranchi de son passé d’énervés, ces finlandais là aussi ont dissolu petit à petit leurs origines death-metal. Aujourd’hui, ça n’a plus rien à voir, on nage en plein heavy/gothik, superbe au demeurant, mais à des années lumières d’une hypothétique déflagration macabre. Atmosphérique mais pas chiant un instant, ce nouvel opus confirme la bonne impression que le groupe avait occasionnée lors de la sortie de "Volvere", un style concis et définitivement unique magnifié ici par des mélodies celtiques à couper le souffle, un chant purement exceptionnel et cette âme progressive qui fait toute la différence. Les fans d’ Anathema/Amorphis seront comblés.

THE FANTASTIKOL HOLE – the mathemathikol oil cd / Basement Apes
Voici le 1er opus d’un gang français au style inqualifiable, mais j’ vais essayer quand même paske j’suis trop bon. Hybride entre métal, hardcore, élektro de tarés et punk, le quatuor (signalons un ex-Stille Volk) nous propose 27t improbables quelque part entre les Dead Kennedys, Agoraphobic Nosebleed, Fantomas et The Locust mais avec une folie qui leur est propre. Expérimental et totalement déjanté, c’est le genre d’ovni qui ne peut laisser neutre et qui part dans toutes les directions simultanément. Moi perso j’ai pas aimé, ça m’a vite tapé sur les nerfs. Mais si vous êtes d’un naturel curieux, pourquoi pas ?

F.O.B. – default cd / Ifa
C’est pas le genre de titre qui fait rêver ça, "Default". Mais comme ces tchèques en sont bourrés, ça tombe assez bien. Voici un death-metal terriblement vieillot qui tient pourtant la route techniquement avec notamment une basse inventive et des structures assez variées. Mais la voix gutturale est vraiment trop monotone, et rien ne parvient à captiver l’attention. Même si ce disque était sorti il y a 15 ans, ça ne leur aurait pas permis de rencontrer la moindre reconnaissance tellement c’est creux. Anachronique, manquant cruellement de pêche, même avec des musiciens au bagage évident, je ne vois pas comment le groupe pourrait se tirer d’un tel bourbier.

GORYPTIC – démo 2005 mcd / autoprod.
Changement de nom pour les valenciennois Heresy qui radicalisent sensiblement leur death-metal avec des influences brutales et techniques mieux digérées, un style beaucoup plus rapide, plus fluide et nettement plus complexe. Les changements de rythmes sont légions, entre cassures frénétiques et violentes déstructurations, Goryptic a le don de nous faire perdre la tête illico. Les progrès au niveau vocal eux aussi semblent une évidence, entre borborygmes caverneux classiques et vocalises de goret qu’on torture, vous aurez donc le choix. Et pour ceux qui aiment quand ça groove frénétiquement, sachez que les mosh-parts ici présentes fileraient la bougeotte à un myopathe. A noter un son pour ces 2 nouveaux titres carrément excellents, voici un groupe à supporter corps et âmes. >contact : Boisot Guillaume, 30 rue de baisieux, 59990 Sebourg + www.goryptic.com [ ces 2t sont téléchargeables sur leur site ]
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:13

GRAVELAND – fire chariot of destruction cd / No Colours
Le père Darken est de retour avec dans sa hotte un nouvel opus de Graveland. Pour qui sait dissocier musique et idéologie puante, ce pagan/black est nettement appréciable. Car tous les clichés inhérents au genre sont réunis : intros (inter)minables, riffs conquérants, constructions épiques, mélodies guerrières, section rythmique écrasante… Le drakkar croise effectivement en des eaux très connues. Et alors me direz-vous, sentant poindre le hic qui fâche. C’est le son morbleu ! Ce son plus que brouillon qui annihile grandement l’effet dévastateur qu’un tel disque aurait pu avoir. Musicalement Graveland maîtrise son sujet, les "Hammeheart" et "Blood Fire Death" du père Quorthon ont été usés jusqu’à la corde. Mais tant d’efforts déployés pour au final enregistrer ça dans ses chiottes, ça frise l’incompréhension totale.

GREEN DOLLAR COLOUR – s/t cd / Bad Reputation
Il était une fois un gratteux parisien (Anthony De Lemos) parti s’installer en Australie, faute d’avoir pu trouver sur Paname des partenaires partageant ses convictions. Et là, une fois installé, impossible de faire l’impasse sur l’héritage rock des kangourous : Ac/dc, Rose Tattoo, the Angels, tous ces groupes, on les retrouve chez Green Dollar Colour. Mais le groupe transcende ces influences en accouchant d’un disque qui emprunte aussi à Aerosmith, avec un putain de groove sur lequel n’aurait pas craché Freak Kitchen eux-mêmes. Et pour définitivement propulser ces jeunes prodiges au firmament du binaire, coté vocal, c’est un hybride de Angry Anderson et de Steve Tyler qui vous fera frissonner du scrotum. Un pur délice de rock’n’roll subtil bourré de refrains qui accrochent, à écouter en boucle sur autoroute (gaffe aux radars).

HATE – anaclasis, a haunting gospel of malice & hatred cd / Listenable
Avec le furieux "Awakening The Liar", ces vétérans polonais m’avaient convaincu de leur potentiel. Aujourd’hui leur death-metal s’ouvre à d’autres sonorités. Toujours proche d’un Vader sur le fond, Hate y appose une nouvelle patte industrielle discrète : des samples et des rythmes qui n’auraient pas dépareillés chez Fear Factory (à ses débuts) tentent de se dissoudre maladroitement dans un chaudron bouillant de barbarisme death-metalesque. Du coté des riffs, on sent poindre également une envie de black-métalliser le tout. C’est rythmiquement très varié mais malheureusement autant bancal sur certains passages. Alors certes, sur ce nouvel opus, Hate n’a pas choisi la facilité et on trouvera bien quelques chansons réussies. Mais au final je reste perplexe.

HELL MILITIA – canonisation of the foul spirit cd / Total Holocaust
Sorte de dream-team parisienne réunissant des membres d’Arkhon Infaustus, Mütiilation, Temple Of Baal et Vorkreist, Hell Militia sonne un peu comme un Deathspell Omega en beaucoup moins tarabiscoté. Sorte d’épure de ce groupe visionnaire renforcée par une large dose d’influences Immortal, voilà un black primitif et glauque qui alterne atmosphères macabres, lourdes et nauséabondes avec des parties destructrices purement jouissives. Les vocaux démentiels de Meyna'ch, qui semblent ici dégueuler tripes et boyaux, ajoutent un sentiment d’asphyxie incroyable à ce pur concentré de tortures psychiques. Bien évidemment, aucun fourvoiement commercial n’est à déplorer ici, rien que des putains de riffs assassins en pagaille et quelques mélodies bien macabres. Excellent !

HELLSUCKERS – total satan cd / Bad Reputation
On est bien d’accord ?! Une bonne chanson, c’est d’abord un bon riff. Ça tombe bien, ces gars là en ont plein leur besace. Si en plus l’énergie est au rendez-vous, alors on est sûr qu’on ne va pas s’emmerder un instant. Et si en plus, les zicos savent tâter de leur instrument, alors là c’est la branlée assurée. Les Hellsuckers c’est une sorte de jukebox comme on en voyait dans les épisodes d’ Happy Days, une belle machine rutilante d’où ne sortent que des tubes punk/rock’n’roll en puissance. Motörhead, les Stooges, Ac/dc ou les Ramones figurent déjà dans votre discothèque ? C’est pas grave, voilà le mix utopique des 4 réunis sur une même galette explosive. Et rien que pour la chanson "Weird", je leur dis 1000 fois merci.

HITCH – sacrifice mcd / autoprod.
1ère démo 4 titres esthétiquement très soignée pour ce quatuor des environs de Reims qui perpétue dans les règles de l’art un bon vieux death old-school des cavernes. Death à ses débuts, Obituary et Deicide semblent des influences évidentes, voilà un death-metal franc du collier, basique et entendu 1000 fois mais qu’ils délivrent ici avec un savoir-faire indéniable : des riffs accrocheurs, une basse vrombissante, un batteur qui ne fait pas dans la dentelle et le zombie de service se chargeant de dynamiter tout ça à coups de borborygmes bestiaux. Sans prétention, ce 1er essai se révèle convaincant même si je n’aurais pas craché sur plus de variations vocales et rythmiques. A supporter sans attendre ! [ dispo contre 6€ à > Bousselin Michael, 6 rue de champagne, 51000 Chalons-en-Champagne + 06.11.92.46.44 + hitch51@cegetel.net ]

INKED IN BLOOD – lay waste the poets cd / Facedown
Après un 1er ep qui leur aura permis de préparer le terrain (surtout outre-Atlantique), voici l’album. Plusieurs qualificatif vous viendront rapidement à l’esprit lorsque vous aurez écouté ce groupe : intelligent, énergique, bourré d’émotions. Voilà assurément un gang à classer quelque part entre Shai Hulud, As I Lay Dying et Killswitch Engage. Malheureusement pour eux, le métal/hardcore demande un soupçon de folie supplémentaire pour véritablement transcender l’auditeur. Eux ne sont que correct, ils y mettent du cœur c’est indéniable, mais le résultat manque de flamme. C’est mélodique, bien exécuté, vocalement varié… Mais bon, Inked In Blood n’est pour moi qu’un groupe de plus perdu dans la masse métalcore US.

I.O.S.T. – greetings from tchernobyl cd / autoprod.
Je ne connaissais ces bordelais jusqu’alors que de nom, n’ayant pas pu entendre leur précédent split avec Skrotum, sorti y a 3 ans. Le moins que l’on puisse dire au 1er abord, c’est "putain que ça ramone !". Ici on est loin du grind-fun bas du front très en vogue en nos contrées, IOST c’est un death/grind radioactif qu’on pourrait classer entre les défunts Gothic, les tchèques d’Alienation Mentale et Cryptopsy. Ce qu’il y a de fort ici, c’est les 2 vocalistes aux registres bien distincts (dont une demoiselle) qui se renvoient la balle sur un bombardement de blasts rageurs et des riffs aussi imparables qu’un Leatherface en goguette jadis sur les routes du Texas. Aucun tabou chez IOST, on trouve même des touches harsh-noise et des influences black-metal venues là pour donner encore plus de relief à cet album déjà fort remuant. Pour terminer j’ajouterai simplement ces 2 mots que j’ai piqué à Geneviève De Fontenay : soutien obligatoire ! [ cd 19t / 40min dispo contre 13€ pc à > Alban Martin - 50 rue de la rousselle - 33000 Bordeaux + www.iostonline.com ]

IPERYT – particular hatred mcd / autoprod.
Que ceux qui ont vite la nausée, rien qu’à l’évocation d’un mélange quelque peu corsé, passent directement à la chro suivante. Car ces polonais n’y vont pas de main morte. Sur une base belliqueuse clairement black/death, des riffs prodigués au marteau-piqueur, ces sauvages encagoulés inondent le tout de fulgurants beats techno-indus. Vous avez bien lu, on tient là le mix improbable entre Mayhem et Atari Teenage Riot. Vous en cauchemardiez en secret, et bien eux l’ont fait, et le pire c’est que ça fonctionne ! Faut dire que leur attirail d’oripeaux old-school a de la gueule, que leurs vocaux entre Tom Angelripper et Lemmy assurent un max question bestialité. Bref si vous êtes allergiques à tout ce qui sonne un tantinet synthétique, ne risquez pas de vomir ici votre 4h. Mais les plus aventuriers ont franchement de quoi halluciner. >contact : www.iperyt.pl
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:14

KRAGENS – seeds of pain cd / Thundering
Inutile de tourner autour du pot 107 ans, ce disque est une bombe. Entre heavy 80’s relifté par une prod en béton et thrash de luxe, voici un véritable petit bijou propre à relancer la libido des vieux fans croulants de Judas Priest et même Annihilator. La vague française des années 80 (Adx, Sortilège, Blasphème…) a laissé de profondes traces chez Kragens, au même titre que chez leurs collègues de Malédiction. Et sur ce 2nd album, nos méditerranéens s’en donne à cœur joie. Riffs finement ciselés, envolées surpuissantes, musiciens irréprochables, refrains imparables, tout y est. Et puis un chanteur qui a des intonations proche parfois d’un Geoff Tate (Queensrÿche), ça apporte forcément son lot de frissons irrésistibles. Headbanging obligatoire.

KRISTENDOM – awakening the chaos cd / Thundering
3ème album pour ces parisiens avec un tout nouveau chanteur (ex-Inward Mind) qui assure parfaitement son rôle de rotweiler à qui on aurait confisqué sa baballe. Musicalement ça reste dans le même style malgré l’arrivée d’un nouveau guitariste. Le nouveau Kristendom pratique donc un death/thrash, sans originalité, semblable à celui d’ "Inferno" mais qui sonne cette fois-ci bien moins accrocheur qu’il y a 3 ans. Je trouve les riffs désespérément plats à part à de rares exceptions près comme "Le Souffle Animal". Autre reproche de taille, cette production tellement grosse et ronflante que ça en est exagéré. Malgré un effort dans l’alternance des différents tempos, ce qu’on ne peut leur enlever, beaucoup de plages me semblent ici inutiles. Décevant pour moi qui en espérait plus.

KRYZALID – second life cd / Thundering
De retour avec un mix de thrash sophistiqué et de heavy-metal couillu, Kryzalid a sensiblement mis de l’eau dans son vin. Ce 1er album sonne en effet beaucoup moins virulent que la démo. Entre Annihilator, Megadeth et Maiden, techniquement c’est assez impressionnant. Une section rythmique bulldozer, des solistes qui s’affrontent en des duels échevelés, on voit tout de suite que ces musiciens maîtrisent leur sujet même si quelquefois ça tourne à la démonstration pure. Des compos habilement construites, pleines de rebondissements, mais malheureusement gâchées par un chanteur dramatique. La métamorphose est donc loin d’être achevée, et la chrysalide a encore du pain sur la planche avant le gracieux envol du papillon.

LIAR – murder manifesto cd / Gsr
Les vétérans du métalcore européen remettent le couvert. Liar, mythique groupe belge, un des plus déterminés exploseurs de barrières entre thrash, hardcore et death-metal est de retour avec ce 5ème opus. Puisant surtout ses influences du coté de Slayer et Kreator, Liar poursuit son bonhomme de chemin encore une fois sans trop se faire remarquer. Si vous ne les connaissez pas, ce disque s’avèrera une entrée en matière efficace d’autant que les fans auront noté une métalisation encore plus prononcée. C’est bien foutu, techniquement irréprochable, mais moi ça m’a laissé froid. Ok ils sont fidèles à leur style, on ne peut leur enlever ça. Mais au fond d’eux, j’ai l’impression qu’ils y croient de moins en moins. Quelconque.

LINEAR SPHERE – reality dysfunction cd / Hardebaran
Lorsque des as du manche unissent leurs forces, motivés par la reconnaissance universelle rencontrée par Dream Theatre et Pain Of Salvation. Bein ça donne le 1er opus de ces anglais aux influences immensément variées (space-rock, fusion…). Vous le savez, le prog c’est pas trop mon truc ou alors à de très rares exceptions (Threshold / Arena). Alors comme d’hab, c’est beaucoup trop "branlette" pour moi. Pourtant on a droit à quelques touches death dans ce mic-mac propice aux migraines, à un chanteur plus radical que la moyenne. Mais là où Cynic ou Theory In Practice réinventait le style en y incorporant de savantes triturations techniques, eux n’ajoutent qu’une pincée homéopathique de brutalité dans un océan de pirouettes acrobatiques. Techniquement très impressionnant, mais moi ça ne m’a fait ni chaud ni froid.

LOOKING FORWARD – the path we tread cd / Facedown
Marre des groupes de hardcore qui jouent du death suédois ? Marre de ceux qui copient sans vergogne Neurosis, Isis et Cult Of Luna ? Voici Looking Forward et son hardcore old-school brut de décoffrage. Ici tout n’est que riffs broyeurs de genoux, mosh-parts dévastatrices, rythmiques surboostées et mélodies punk au kitch prononcé. Juste un putain de hardcore straigth-edge rapide, direct, dans ta face ! Un nouvel album qui comblera tout fan de Gorilla Biscuits et Youth Of Today nostalgique de cette glorieuse époque. C’est frais, positif et c’est chrétien. Tiens, ça me donnerait presque envie de fist-fucker un curé. Ah, on me signale que les voies du seigneur sont impénétrables…

LUNA FIELD – diva cd / Black Lotus
Voilà un gang dont le look va faire jaser. Dans le genre pédzouilles, j’avais pas vu pire depuis Marilyn Manson. Pourtant musicalement c’est du sérieux, bien plus sérieux que le clown américain en tout cas. Après un passage éclair chez les marseillais Season Of Mist, ces teutons sont de retour armés de leur death/black atypique. Des touches gothiques, des plans techniques, un psychopathe en liberté conditionnelle en guise de batteur (le genre de gars un rien nerveux), quelques samples sci-fi et des parties brutales à la Morbid Angel : on pense à Atrocity (c’est d’ailleurs Alex Krull qui produit) et à Behemoth pour la touche sophistiquée, mais sans jamais verser dans le plagiat éhonté. Quelques morceaux plus extrêmes que d’autres (comme "Camouflage") relèvent sensiblement le niveau. Sympathique.

MATER MONSTIFERA – zrozen z hrichu cd / Ifa
Ils font chier chez Ifa, plus décidés que jamais à pourrir le moral des fanzineux. Nous voici en présence d’un métal qui se voudrait black sulfureux (voir maquillages et artwork) mais qui n’en est que gothik inoffensif. C’est tellement mélodique que même Cradle Of Filth paraîtrait violent à coté. Des claviers atmosphériques tout pourris, une b.a.r. qui a bien du mal à cacher ses origines synthétiques pour un groupe qui malgré tout assure techniquement parlant. Mais c’est d’une mièvrerie ce truc ! Pourtant comparé aux 2 autres merdes que le label m’a envoyées en même temps, c’est sûrement celui que je préfère. Entre la peste et le choléra, j’ai choisi la gastro carabinée.

METHEDRAS – recursive cd / Hardebaran
Le thrash a beau bénéficier d’une nouvelle jeunesse, y a quand même des pustules acnéiques qu’on aimerait pas être obligé de reluquer de force. Rayon escadrons foireux, voici ces italiens et leur mixture assez indigeste. Des growls à la Chuck Billy (Testament) sur un chant qui rappelle majoritairement Phil Anselmo, un bassiste ingénieux, quelques riffs accrocheurs, des influences mélo-death suédois, des structures très tarabiscotées, un soupçon de rock, tout ce joyeux merdier aurait pu sonner ultra original et bandant. Ça n’en est que bancal et maladroit. Maintenant c’est sûr que le groupe est ambicieux et n’a pas choisi la facilité, mais y a quand même un sacré goût d’inachevé là-dedans.

NAER MATARON – discipline manifesto cd / Black Lotus
Eminent représentant de la scène grecque, revoici Naer Mataron et son black-metal old-school à la norvégienne. Imaginez du Rotting Christ en plus radical ou alors Darkthrone et Burzum copulant frénétiquement dans un buisson sous la lueur crue de la lune, le résultat sonne ici basique mais ultra radical. Et le groupe n’hésite jamais à ajouter un soupçon de mélodies, le genre de détail qui fait la différence. Profusion de riffs glacés, atmosphères true, feeling rock’n’roll, ce disque aurait pu être bien meilleur avec une prod moins inégale (brouillonne par moments). A noter quelques invités cultes tels Apollyon d’Aura Noir et 2 rescapés de Ved Buens Ende.

NEFARIUM – praesidium cd / Downfall
On a droit à un black-metal pur et très rapide avec ces italiens, bien dans l’esprit suédois à la Dark Funeral. Le batteur doit d’ailleurs être un cyborg pour mouliner à un tel rythme sans discontinu. Sans fioriture, radical et intense, Nefarium propose tout ce que l’amateur de black est en droit d’attendre : de l’agression bestiale, une rapidité d’exécution prodigieuse, un zest de mélodies infernales et un savoir-faire indéniable à pondre des riffs qui empalent. Et que dire de ces vocaux purement démoniaques, si ce n’est qu’ils semblent être assurés par le grand cornu lui-même, venu ici-bas éructer ses vilénies dans un micro. Un bémol en ce qui concerne le son des guitares pas assez puissant. Du basique donc, mais qui fout la trique !
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:14

NEURAXIS – trilateral progression cd / Earache
"Truth Beyond" avait estomaqué tous les death-metalleux qui avaient eu la chance de croiser son chemin. 2 ans plus tard, les québécois sont de retour avec un style beaucoup plus nuancé. C’est toujours particulièrement brutal mais Neuraxis joue d’avantage sur les ambiances et les mélodies. Quelques trouvailles de breaks acoustiques et d’intermèdes noisy aurait pu rendre ce disque excellent si seulement sa 2nde moitié était du niveau de la 1ère. Dommage que le groupe, à force de nous pondre des plans biscornus, ait un peu perdu de sa force passée. Moins spontanée mais plus intelligent, le résultat est somme toute positif mais je ne peux m’empêcher de trouver quelques passages indigestes.

NO INNOCENT VICTIM – to burn again cd / Facedown
Les pionniers du hardcore chrétien sont de retour. Et oui, tout nouvel album pour ces californiens après une parenthèse de 3 ans et un line-up sensiblement renforcé par l’adjonction de 2 membres de Disciple AD. Malgré ces recrues, pas de changements bouleversants à signaler depuis l’époque Victory, NIV nous assène dans les règles de l’art 14 brûlots de pur hardcore métallique à la sauce Hatebreed / Terror. 14 chansons d’environ 2 minutes chacune à l’impact immédiat et à l’énergie communicative. Il n’y guère que du coté de la production que le groupe ait progressé, leurs enregistrements passés n’on jamais aussi bien sonné. Mais pourquoi y a pas plus de basse !?

ONE MAN ARMY – 21st century killing machine cd / Nuclear Blast
Voilà un disque que les mags branchouilles vont tenter de vous fourguer coûte que coûte cet hiver. Ça sort chez Nuclear Blast avec qui plus est du beau monde au balcon, jugez plutôt : l’ex-chanteur de The Crown (Johan Lindstrand) + le bassiste d’ Impious + le batteur de Reclusion. A plein nez, ça sent la nouvelle coqueluche en provenance du pays des krisprolls. Et bein pas du tout Ingmar, t’as tout faux, retourne donc à tes tartines ! C’est nettement moins brutal que The Crown, un chouïa groovy sûrement (à la Machine Head), mais les riffs sont d’une banalité confondante. Quand on connaît les ravages que les 3 groupes précités sont susceptibles d’occasionner chacun de leur coté, cette galette est franchement décevante. Il n’y a guère que la pochette qui me trouasse le cul.

ON THE OUTSIDE – tragic endings cd / Thorp
Le hardcore c’est d’abord de la sueur avant ces pauses ridicules de gros méchants, eux l’ont bien compris. Et ce 1er essai devrait être livré avec un déodorant en spray, tant vous allez transpirer en l’écoutant. Ils nous viennent du Maine, et nous délivrent un brutal hardcore US typique à la Madball / No Turning Back. Alors il y aura très peu de suspens avec une équation aussi sommaire. C’est soit vous aimez ce type de hardcore rétrograde, et là bingo OTO saura satisfaire votre soif de riffs rentre-dedans et de mosh-parts propices aux acrobaties en tout genre. Soit vous pensez légitimement que tout a été dit dans ce style, et là ça sera "sans façon".

RIMFROST – a journey to a greater end mcd / No Colours
Première prod officielle pour ces suédois qui nous proposent 3 longs titres dans une veine très proche des derniers Immortal. C’est moins rapide que le fameux trio de pandas norvégiens avec des riffs tranchants qui seraient éventuellement à rapprocher du premier Grimfist. C’est d’ailleurs là que réside leur véritable force, des riffs thrash syncopés alliés à une morbidité death-metallesque, le paradis des headbangers en somme. La voix elle aussi est comparable à celle d’ Abbath (Immortal) et ajoute une touche d’efficacité supplémentaire. Difficile d’imaginer ce que donnerait un album entier mais sur ce format court, ça fonctionne très bien.

SACRIFICIUM - escaping the stupor cd / Black Lotus
Rien d’exceptionnel ni de transcendant avec ces allemands, juste l’équilibre parfait entre un death-metal old-school pachydermique à la Obituary/Bolt Thrower et un style plus mélodique et fin à la In Flames. Et franchement c’est déjà pas si mal ! 2nd album finalement assez bon qui allie leur brutalité innée à une légèreté toute relative. Sans se vautrer dans la guimauve, on peut leur accorder un sens très développé à nous pondre de profondes mélodies qui font mouche à coups sûrs. Utilisées avec parcimonie, elles n’en sont que plus délectables. Comme quoi en matière de death/thrash, y a pas besoin d’en faire tes tonnes pour convaincre.

SEVEN WITCHES – amped cd / Regain
Exit James Rivera, c’est le mythique Alan Tecchio (ex-Hades, Watchtower, Non-Fiction) qui accompagne dorénavant au micro le talentueux gratteux Jack Frost (ex-Savatage, Metalium, Bronx Casket Co). Un disque classique mais efficace, dans la lignée du précédent "Year Of The Witch", avec comme seule variante l’organe unique du grand Alan qui ici n’abuse pas trop des vocalises aigus, il aura eu pitié. Entre thrash old-school à la Overkill / Anthrax et un heavy-metal fidèle aux pères fondateurs Accept et Metal Church, Jack Frost nous envoie à la tronche 9 torpilles à têtes chercheuses dont lui seul a le secret (à noter une reprise de Billy idol assez moyenne). C’est riche en riffs, pauvre en déchets, le disque idéal pour headbanguer en société.

SEVERE TORTURE – fall of the despised cd / Earache
Même si quelques ronchons regretteront l’extrême brutalité passée, ce nouvel opus beaucoup plus subtil est une véritable merveille. Ok ces bouchers hollandais nous avaient habitués à des disques débordant de brutalité macabre purement jouissifs, entre Suffocation et Cryptopsy. Mais faudrait franchement être cons pour sortir le même skeud année après année sans se lasser. Aujourd’hui ça sonne un peu plus Death (le groupe), mélodiquement c’est surtout là que se situe la différence. Un groupe au summum de son art qui possède une section rythmique absolument fabuleuse, un chanteur époustouflant (au passage, le panel vocal est bien plus varié) et 2 gratteux définitivement passés maîtres es duels de soli enflammés (le 2nd guitariste vient de Dew-Scented et Blo.Torch). Terrible !

SKYWARD – s/t cd / Thundering
Ach, pitite zaloperie ! Retenez moi ou j’fais un malheur ! Du gothik-metal à chant féminin, c’est tout ce qui me crispe le plus en ce moment. Des riffs mous et sucrés comme un flamby au caramel, une chanteuse qui se prend pour Arielle Dombasle (ou Tarja Turunen c’est pareil), et des torrents de mélodies sirupeuses que n’auraient pas oser nous infliger à leur grande époque Honeymoon Suite et Europe réunis. Cerise sur le gâteau, le groupe lorgne sans vergogne du coté de Children Of Bodom et Stratovarius, z’ont trop bon goût ces scandinaves ! Bref, arrêtons là le massacre, cette guimauve en provenance de Finlande je sais même pas pourquoi j’vous en parle tellement c’est inoffensif. Si ça c’est du métal, alors les Scorpions sont les rois du brutal/death.

ST VALENTINES DAY MASSACRE – a r’n’r tribute to motörhead cd / Bad Reputation
Une compilation en hommage au plus grand groupe de rock’n’roll au monde, ça vous dit ? Nan, pas les Rolling Stones, on parle ici de vrai rock. Ce satané binaire qui ferait transpirer des aisselles un homme-tronc, ou taper du pied un amputé des genoux. On parle ici de Motörhead putain de merde, les seuls et uniques ! Sur cette galette 9 groupes de chez BadRep se sont alliés avec chacun un vibrant hommage au père Lemmy à nous claquer dans les gencives. Et le résultat est tout simplement génial, remuant de bout en bout, même les donzelles de Crucified Barbara nous gratifient d’un "Killed By Death" d’anthologie. Moi qui croyait qui fallait être affublé d’une belle collection de furoncles sur la gueule pour assurer sur cette chanson… Bref, à part 2 ou 3 ratages (Voodoo Vegas, Mother Superior), y a quasiment que du bon sur cette compil (Green Dollar Colour, Skew Siskin…).

SYMBYOSIS – on the wings of phoenix dcd / Hidden
Dire que le nouveau Symbiosis était attendu impatiemment est un euphémisme. Bon déjà la couv’ héroïc-fantasy est superbe, mais le contenu est-il à la hauteur ? Sans hésitation oui ! Voici un double album ultra gonflé qui n’hésite pas à dévoiler un visage très éloigné des conventions. Toujours death-metal dans l’âme, Symbiosis nous fait partager son amour du prog et des musiques atmosphériques. Unique, novateur et difficilement descriptible, cet opus est un régal pour qui aime découvrir de nouveaux détails insoupçonnés à chaque écoute. Seule la prod est relativement décevante par manque de moyen. Mais Symbiosis compense par une richesse musicale hors pair. Après 5 ans de silence, les fans de Pestilence et Cynic vont enfin pouvoir se régaler. A table !

THE BERZERKER – world of lies cd / Earache
Figurant parmi les formations les plus extrêmes de la planète, revoici ces déjantés d’australiens avec un line-up entièrement bouleversé. Toujours basé sur des beats synthétiques, leur féroce mixture sonne ici nettement moins techno-gabber. Les beats sont toujours présents mais nettement moins mis en avant, plus en retrait dans ce brûlant magma d’influences death/grind. Moins d’intros parlées également à signaler, plus discrètes, ce qui contribuait en grande partie à leur charme. Mais ce qui frappe avant tout ici, c’est ce monstrueux mur de guitares au son old-school proche de Carcass ou Entombed à leurs débuts. On peux leur reprocher l’hyper rapidité de leurs tempos, effectivement les beats techno sont assénés à un rythme tellement speed que ça en gênera certains. Mais voilà assurément un des disques les plus dévastateurs de l’année.
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 11:14

THE END 666 – terror inside cd / Duke
Difficile de faire plus "thrash jusqu’au trognon" que ces français. Soyez prévenus dès à présent : ce duo de terroristes est d’une violence hallucinante, d’une cruauté inouïe. 2nd album dans une veine thrash/black de fanatiques entre Slayer, Destruction et Tsatthoggua, ce disque s’apparente à une véritable séance de dépucelage punitive. Si vous vous rappelez Morsüre, ces grands malades qui avaient fait passés toute le scène heavy française des 80’s pour de gentils petits chanteurs à la croix de bois, et bien The End 666 c’est un peu ça : des riffs qui te prennent en levrette comme une ado effarouchée et te dilatent l’anus au fusil à pompe. Inutile de résister, des cataclysmes de blasts couvriront tes cris de douleur. Fans de métal outrancier et amateurs d’humour au 15ème degré, ralliez-vous de suite sous la bannière 666 ! >contact : Duke, cidex 1010,39800 Le Fied (demandez leur catalogue vpc)

TYMAH – transylvanian dreams cd / No Colours
Tymah nous viennent de Hongrie, autant vous dire que la Transylvanie n’a plus de secret pour eux. Mais rayon black-metal, sont-ils aussi irréprochables ? Bof… Le groupe nous en livre une version très rapide et intègre mais qui n’évite pas malheureusement une certaine linéarité. Majoritairement influence par Mayhem et Darkthrone, ça pêche quand même pas mal du coté des grattes. Leur son est tellement fluet, presque inoffensif, qu’on a du mal à en distinguer chaque subtilité (peut-être n’y en a-t-il pas ?). Apparemment ce serait une demoiselle qui s’époumonerait au micro, et c’est bien là le seul domaine où Tymah excelle. Le reste manque cruellement de relief et de diversité. A force de vouloir être le plus true des trues, Tymah est juste chiant à mourir.

UNDER EDEN - the savage circle cd / Black Lotus
Des ricains qui jouent du métalcore, cé t’y pas original ! Ça faisait au moins 15 jours que j’avais rien reçu dans ce genre hyper saturé d’opportunistes. Vous me direz qu’eux au moins ne copient pas la scène suédoise, et vous n’aurez pas tord. 1er album à la palette de tons assez death/thrash old-school pour ces natifs du Minnesota. Nul doute que le groupe doit être plaisant à voir sur scène, mais sur disque c’est d’un chiant ! Les 2 gratteux de frangins rivalisent de banalité, la section rythmique assure sans trouer le derche, et le chanteur a quand même un organe vite irritant (méfiez-vous des organes qui irritent). Aucun intérêt.

VILE – the new age of chaos cd / Listenable
La scène death se divise en 2 parties. D’un coté ceux qui croient dur comme fer à la voie qu’ils ont décidé de suivre, perpétuant avec abnégation un style pur, brutal et sans compromis... au risque de stagner. De l’autre, ceux qui tentent d’apporter du neuf par des influences extérieures. Dans ce cas là, ça passe ou ça casse. Et ce 3ème album des ricains Vile ne passe que très difficilement l’épreuve du renouvellement. L’idée était pourtant bonne : apporter un chouïa d’influences black-metal à un death typiquement US. Et grosso modo Vile nous réserve là un disque qui rappellerait presque par moments les récents Behemoth. Mais paradoxalement le résultat se révèle bien moins convaincant que lorsque le groupe nous proposaient une recette calquée à la lettre sur celle de Cannibal Corpse. Dommage.

WARGASM - manhunt cd / autoprod.
A ne pas confondre avec le fameux gang de thrasheurs US, ces Wargasm là sont bel et bien frenchy. Et le groupe vient prouver s’il en était encore besoin la forme olympique du métal français. 1ère démo éclectique à souhait pour ces parisiens qui mêlent adroitement black-metal, death suédois et influences païennes, rappelant par là-même Himinbjorg ou plus vaguement Aeternus. C’est mélodique, épique et brutal avec de fréquentes incartades heavy à la Maiden disséminées ça et là, le tout aéré par des passages acoustiques du meilleur effet. Des débuts très prometteurs. > Wargasm, 22 rue henri magnier, 94480 Ablon-sur-seine + www.wargasm.fr.st

WATCHMAKER – erased from the memory of man cd / Earache
Boston, mégapole côtière à l’est des Etats-Unis, nous a déjà livré quelques groupes passablement allumés, plutôt marqués hardcore il est vrai. Là c’est de grind qu’il s’agit : et ces gars là sont de vrais malades ! Une avalanche de riffs torturés, une tornade de hurlements de psychopathes et des blasts cataclysmiques vous attendent sur ce 3ème album tonitruant qui explose de toute part. Hormis Pig Destroyer, peu de groupes ont réussi récemment à autant m’impressionner de leur massacre musical. Crade et douloureux, bruyant et masochiste, Watchmaker apporte définitivement quelque chose d’unique et de nouveau, loin des clichés inhérents aux différentes scènes, qu’elles soient grind, sludge, métal ou hardcore. Ultra-violent, complètement déjanté et outrageusement talentueux.

WEREWOLF – the temple of fullmoon cd / No Colours
Tout pue le mauvais goût à outrance chez ce groupe polonais. Le nom tout d’abord : "Loup-garou" putain ça c’est evil ! Mais lorsque vous aurez entendu cette mascarade de black rétrograde, vous n’en croirez pas vos oreilles. Car voilà un gang qui pille l’héritage DarkThrone/Mayhem/Throne of Ahaz (jusque là rien d’immoral) mais qui inonde littéralement ses déjections old-school basiques de claviers atmosphériques jusqu’à l’overdose. Des claviers omniprésents qui sonnent tels des orgues d’églises, aussi présents que les guitares si ce n’est plus. Autant vous dire qu’à petites doses ça passerait mais que là c’est franchement immonde. Mais comment peut-on à ce point avoir mauvais goût ?

WILD KARNIVOR – born to be… mcd / Great Dane
Un son énorme (studio des Carnival In Coal oblige) et 4 compos bien différentes l’une de l’autre, c’est ce qui vous attend avec cette démo. Ça commence avec un titre ultra efficace un peu dans l’esprit Entombed, à cheval entre death-metal bas du front et rock’n’roll qui tache avec une pointe de grind : un riff qui accroche, une voix d’ours en rut et une section rythmique qui part au quart de tour. Nindediousse, ça latte la tronche ! Vient ensuite "Préjugés" et son groove presque stoner, "presque" car Wild Karnivor dynamite le tout à grosse doses d’influences thrash/death syncopé. Si vous êtes encore debout après ces 2 uppercuts au foie, ces chtis fauves gardent en réserve 2 missiles supplémentaires : une chanson très longue et complexe à la fibre presque prog-rock, et le feu d’artifice final qui témoigne d’une puissance quasi hardcore. Prêt pour un k.o. de death/thrash’n’roll ? >contacts : Fred Patalas, 4 rue dixmude, 62410 Hulluch + 06.80.84.11.18 + www.wildkarnivor.com

YORBLIND – melancholy souls cd / Thundering
1er album pour les parisiens Yorblind dans une veine mélo-death calquée sur In Flames et Dark Tranquillity, en moins bien… forcément. Sur 12t, seuls 3 ou 4 dépotent méchamment, le reste se révèle assez fadasse. Y a bien quelques riffs thrash incisifs et de très bon soli, mais ça n’a pas été suffisant pour me captiver sur la durée. Franchement est-ce qu’on avait besoin d’un énième clone d’ In Flames à l’heure où la planète entière les copie déjà ? Bon, pour moi que ce genre ennuie à mourir, ce skeud n’est que moyen malgré un réel effort de subtilité dans la charpente des compos. Mais si vous êtes fervents supporters des 2 gangs cultes suscités, alors Yorblind aura éventuellement de quoi vous intéresser. Nulle doute qu’ils maîtrisent leur sujet de A à Z.


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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 13:56

ouch, tu m'as devancé sur ce coup là ! merci à toi !
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 20:08

Merci pour la review Very Happy
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 20:12

Comme c'est une phase remerciement,
je te remercies pour la kro de ma prod sur Bestial Experience Cool
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 21:10

gabalgabow wrote:
Comme c'est une phase remerciement,
je te remercies pour la kro de ma prod sur Bestial Experience Cool

Bah de rien. T'es remonté vite à moi, c'est si évident ? Razz
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 21:30

Non, je vois que 2 gars qui utilisent ce pseudo...
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PostSubject: Re: IN EXTREMIS Newletter #17   IN EXTREMIS Newletter #17 EmptyMon 12 Dec - 22:01

gabalgabow wrote:
Non, je vois que 2 gars qui utilisent ce pseudo...

OK.
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